24/07/17- 11 km

Pour ne pas changer des fins d'étapes précédentes, il a encore plu cette nuit. La pluie se calme au petit matin nous laissant ainsi l'opportunité de plier la tente et de prendre notre petit déjeuner dehors.

Nous reprenons l'itinéraire là où nous l'avions laissé, c'est à dire en pleine montée. Quand nous parvenons au village de Burgusio, nous en profitons pour faire le plein d'eau habituel. Nous découvrons alors que nous traversons un beau petit village typé médiéval.

Nous avons également une belle vue sur l'abbaye qui nous dominait hier soir.

L'Abbaye de Monte Maria date du 12 ème siècle. C'est un monastère situé à 1335 mètre d'altitude. Elle fut reconstruite et agrandie au cours du 17 ème et 18 ème siècle pour créer l'édifice considérable que nous voyons aujourd'hui. Il s'agit de l'abbaye bénédictine la plus élevée d'Europe.

Nous n'avons pas eu le courage de monter à vélo pour la voir. Vincent a fait néanmoins une partie du sentier à pied afin de la voir d'un peu plus près.

Après une montée raide et régulière jusqu'au village de San Valentino, la pluie se remet à tomber. Les nuages sont bas. La vue se bouche. Nous prenons la décision de nous poser dans un des campings de la ville dans lequel nous échangeons avec une famille… française venue de Lyon en voiture. C'est incroyable comme le fait de parler une même langue dans un pays étranger, rapproche tout de suite les gens !

Nous sommes bien au chaud dans la salle du camping. Dehors, il pleut des cordes, c'est le déluge. Nous attendons patiemment une accalmie afin de pouvoir monter la tente au sec.

Nous profitons de cette courte journée d'itinérance pour nous poser et admirer les paysages environnants. Malgré les nuages bas, nous remarquons que certains sommets se sont enneigés depuis que l'on est arrivés. C'est pour dire la température qu'il doit faire là-haut !!! Notre projet de passer par le col à 2900 m risque d'être compromis…

(vue des montagnes avant la tombée de la neige)

Le camping étant pourvu d'une salle couverte, nous y passons notre fin d'après-midi à écrire, lire, jouer. Ce soir, pour nous requinquer, nous nous offrons le luxe d'aller dans une pizzeria, italienne bien sûr !

(Vincent s'occupe comme il peut pendant que j'écris cet article)