{"id":655,"date":"2017-08-13T20:51:53","date_gmt":"2017-08-13T18:51:53","guid":{"rendered":"https:\/\/www.laminutephoto.fr\/lesalpesenvelo\/?p=655"},"modified":"2017-08-13T20:48:55","modified_gmt":"2017-08-13T18:48:55","slug":"il-en-faut-peu-pour-etre-heureux","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.laminutephoto.fr\/lesalpesenvelo\/2017\/08\/13\/il-en-faut-peu-pour-etre-heureux\/","title":{"rendered":"🎶 Il en faut peu pour \u00eatre heureux 🎶"},"content":{"rendered":"
Depuis le début de notre voyage, nous faisons essentiellement du camping sauvage. Cela peut effrayer pour plusieurs raisons comme l'absence de sanitaire et de point d'eau, le risque de se faire voler les vélos ou tout simplement la difficulté à trouver l'endroit " parfait". <\/p>\n
Et pourtant, depuis notre départ, nous optons majoritairement pour ce mode d'hébergement. <\/p>\n
Pourquoi ? Parce que pour nous, c'est un moyen de nous sortir de notre zone de confort. Nous souhaitions également éviter de fréquenter les camping à des prix exorbitants qui incluent souvent la piscine… <\/p>\n
Nous ne disons pas que cela est LA solution par excellence mais à l'heure actuelle, elle nous convient pour nos besoins et est en adéquation avec ce que nous attendions de notre voyage. <\/p>\n
Il est vrai que cela n'a pas été toujours évident de trouver l'endroit parfait au moment précis où nous voulions nous poser. En début de voyage, nous étions angoissés à l'idée que quelqu'un nous voit et nous demande de partir. Mais cette crainte s'est estompée au fur et à mesure que nous roulons.<\/p>\n
Concernant l'endroit "parfait", nous nous sommes adaptés à ce que la nature nous offrait : sous-bois en montagne, vergers dans les vallées et actuellement pâtures. Nous veillons cependant à rester un minimum discrets ne serait-ce que pour la question de l'hygiène, ben oui, pour les petites et grosses commissions, il faut bien se cacher un peu et pour se laver aussi ! <\/p>\n
Pour ce qui est de l'hygiène, vous vous posez sans doute la question de comment nous gérons la chose. <\/p>\n
Et bien figurez-vous que lorsque nous bivouaquons, nous nous offrons le luxe d'une douche ! Même en pleine nature, celle-ci est très réconfortante surtout après une bonne journée de pédalage.<\/p>\n
Et voilà le résultat en image après une bonne douche bien chaude ! <\/p>\n
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Concernant le dentifrice que nous utilisons, nous avons opté pour du «fait-maison», moins polluant pour l'environnement que ceux que l'on trouve en grande surface. Après avoir testé plusieurs recettes non concluantes parce que trop abrasives, surtout pour moi (Pauline), nous tenons EN-FIN une recette qui tient la route et qui est agréable en bouche. C'est un dentifrice à base d'argile verte, de bicarbonate de soude, de clous de girofle et d'huile essentielle de menthe poivrée. Il se présente sous forme de poudre qui se dilue parfaitement à l'eau et ne laisse pas de traces dans l'environnement.
Nous profitons donc des bienfaits de ces produits naturels tout en préservant notre environnement.<\/p>\n
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La question de l'eau est un point essentiel également puisque qu'en l'absence de bloc sanitaire, nous n'avons pas de l'eau à volonté ! Cela demande donc un peu d'organisation. Pour notre part nous disposons de 8L d'eau au total (notre poche de 5L et nos 3 bouteilles d'1L). Lorsque nous sentons que nous devrons bientôt faire étape, nous nous arrangeons pour faire le plein d'eau dans la dernière ville que nous traversons. En général il y a toujours un point d'eau et si ce n'est pas le cas, nous demandons à l'habitant. <\/p>\n
Ce mode de vie est rustique, certes mais il correspond tout à fait à la dynamique que nous souhaitions donner à notre voyage.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"
Depuis le début de notre voyage, nous faisons essentiellement du camping sauvage. Cela peut effrayer pour plusieurs raisons comme l'absence de sanitaire et de point d'eau, le risque de se faire voler les vélos ou tout simplement la difficulté à trouver l'endroit " parfait". Et pourtant, depuis notre départ, nous optons majoritairement pour ce mode d'hébergement. Pourquoi ? Parce que pour nous, c'est un moyen de nous sortir de notre zone de confort. Nous souhaitions également éviter de fréquenter les…<\/p>\n