Baume les Dames – Environs de Larnod

Baume les Dames – Environs de Larnod

07/08/17 -60 km

La quiétude de notre coin bivouac au bord de l'eau nous fait du bien, nous dormons jusqu'à presque 7h30 !

Après un petit-déjeuner avec les fonds de sacoches, nous voilà repartis, direction Besançon.
La route longe le Doubs, les premiers kilomètres sont très calmes, et les paysages grandioses. Les vallées comportent de nombreuses falaises, qui nous donnent envie de revenir par ici plus tard pour un peu d'escalade.

Nous nous arrêtons dans le village de Chaleze pour une petite pause sucrée. Nous en profitons pour aller voir l'église du village qui est munie d'un clocher comtois. La spécificité de ce clocher réside dans le fait qu'il se veut oecuménique, c'est à dire qu'il coiffe indifféremment églises et temples. Pour le reconnaître, son toit est paré de tuiles colorées et vernissées.

Nous arrivons vite à Besançon, les kilomètres sont avalés ce matin ! De la piste cyclable, nous apercevons la citadelle, perchée sur son rocher.

Nous trouvons facilement l'office de tourisme, bien fléché pour les vélos. La personne qui nous accueille, fort sympathiquement nous conseille un restaurant pour goûter aux spécialités locales. Nous y faisons donc une halte pour savourer une grosse assiette de fromages et charcuteries de la région, ainsi qu'une assiette de cancoillotte, morteau et pommes de terres. C'est donc le ventre (un peu trop) bien rempli que nous reprenons nos vélos pour visiter la ville. Nous commençons par les faubourgs, et sommes un peu déçus de tomber d'abord sur une citadelle reconvertie en résidence privée puis sur l'eglise Sainte Madeleine fermée à la visite. Pourtant, notre guide papier indique qu'elle renferme un des plus beaux intérieurs de la région…

Nous traversons donc le Doubs pour pénétrer à l'intérieur de la vieille ville «riche». Nous avons un aperçu sur le quai Vauban Ainsi que sur la sinagogue de la ville, fermée elle aussi. De style néo-mauresque Cette dernière a été inaugurée en 1869. C'est l'une des plus originales parmi celles bâties dans l'est de la France sous le second empire.

Là, nous sommes cette fois déçus de ne pas trouver de centre-ville piéton. La zone à visiter semble être ouverte à la circulation automobile sans aucune restriction. C'est bruyant et les voitures stationnées un peu partout gâchent la vue. Dur dans ces conditions de savourer pleinement la visite.

Nous réussissons à visiter la cathédrale Saint-Jean. Celle-ci atteste par son architecture trois périodes d'édification, 12ème, 13eme et 18ème siècle. Ces constructions successives offrent un bel ensemble des styles roman, gothique et baroque.

À l'intérieur de la cathédrale, nous pouvons même adorer une belle horloge astronomique.

Nous réussissons quand même à grimper jusqu'à la citadelle Vauban, perchée au-dessus de la ville. La vue sur les toits de Besançon y est imprenable. Tout comme la forteresse en son temps !

La journée est maintenant bien avancée, nous redescendons donc dans les rues commerçantes pour y faire quelques emplettes : nous trouvons un magasin de produits locaux bien garni, où nous impressionnons le vendeur en narrant nos aventures. Nous repartons avec quelques sucreries du coin. Un passage à la biocoop plus tard, nous voici de nouveau sur l'eurovélo 6. C'est par un tunnel fluvial que nous quittons la ville.

Cap à l'ouest, direction Dôle.
Nous nous trouvons une table de pique-nique au bord de la rivière. Cela devrait faire l'affaire pour bivouaquer ce soir. Sauf que…. vers 20h30, une bande de jeunes débarque en voiture, en scooters pour une partie de pêche. Notre petit coin calme devient alors un immense brouhaha. Nous comprenons que nous avons squatté leur endroit habituel ! Nous montons la tente pour leur faire comprendre que nous avons l'intention de rester ici pour la nuit. Ils resteront jusqu'à la tombée de la nuit et s'en iront pour ne pas nous déranger plus. Comme quoi, ils sont un minimum respectueux nos jeunes français!

C'est avec un certain soulagement que nous retrouvons de nouveau notre ambiance calme au bord du Doubs. Nous nous endormons au son d'un accordéon jouant dans un village aux alentours.